Les chutes et les fractures

Dans la dernière décennie, le vélo de montagne a connu une hausse de popularité et conséquemment une augmentation du nombre de blessures reliées à ce sport. Les causes de blessures les plus fréquentes sont les chutes par dessus les poignées lors d’une descente abrupte et les chutes sur le côté à la suite d’un dérapage. Ces types de chute sont souvent banals entraînant majoritairement des éraflures, des contusions ou des entorses mineures. Toutefois, dans de rares cas, elles peuvent entraîner de graves blessures crâniennes, des commotions cérébrales, des fractures, des dislocations ou même parfois des perforations d’organes.

Parlons davantage d’une de ces complications qui est la fracture d’un os. Les endroits les plus fréquemment touchés sont les clavicules, les côtes, le radius (côté externe de l’avant-bras), le scaphoïde (un des os du poignet) et les doigts. Bien sûr, les os des jambes et du reste du corps peuvent être le site d’une fracture dépendamment de la façon dont le cycliste tombe.

Comment mettre la chance de notre côté pour éviter les chutes ?
Premièrement, le cycliste devrait connaître ses limites et ses aptitudes et ajuster sa façon de rouler en conséquence. Deuxièmement, une attention particulière devrait être apportée aux pneus…qui sont les composantes du vélo les plus sujettes à se briser ! Finalement, un programme d’entraînement dans le but d’augmenter sa force et son endurance devrait être suivi, particulièrement au niveau des muscles stabilisateurs afin d’augmenter sa stabilité sur son vélo.

Comment reconnaître une fracture ?
Les principaux signes et symptômes sont une douleur apparue immédiatement suite à l’accident, un craquement (pas toujours audible), une difficulté à bouger l’endroit de la blessure, une déformation et un hématome (saignement sous la peau). Il est à noter que ces deux derniers éléments ne sont pas toujours présents et que les symptômes peuvent varier selon la sévérité de la fracture. La radiographie reste l’examen de choix pour déterminer la présence ou non d’une fracture.

Quoi faire si ça nous arrive ?
Dans tous les cas, il faut rester immobile en attendant les secours afin d’éviter d’aggraver la blessure.Si la personne souffre de douleur au cou, au dos ou a un saignement du nez ou des oreilles, le maintien de la tête en position neutre sera nécessaire. Si vous n’avez pas accès à des secouristes, votre imagination dans la fabrication d’une attelle sera nécessaire afin de maintenir les os alignés (une branche attachée au membre blessé avec une corde ou un morceau de linge fera l’affaire). Par la suite, il faut se rendre soit chez le médecin si la présence d’une fracture est évidente ou chez un chiropraticien possédant un équipement de radiologie si la blessure semble moins sérieuse ou qu’on est dans le doute. Ce dernier pourra diagnostiquer votre blessure et vous guider dans la façon de vous rétablir le plus rapidement possible. Des traitements incluant entre autres des manipulations, des étirements ainsi qu’un programme d’exercice adapté à votre condition sont souvent nécessaires afin de guérir la majorité des blessures sportives.

Pour terminer, il y a peu de chance qu’une telle blessure vous arrive mais vous avez maintenant quelques trucs afin de vous aider à passer plus de temps sur votre vélo que sur votre divan.

Pour toutes questions, n’hésitez pas à me contacter. Dr Hugo Lavoie, chiro, Centre chiropratique familial de Sherbrooke, Sherbrooke, Québec, J1N 4E5, (819) 563-2004, www.centrechiropratique.ca

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